Samedi jour de repos !
Nous en profitions pour faire le
ménage à fond ! Tout d’abord dans nos chambres. Même si en apparence elles
ne semblent pas sales, le sol est couvert de sable. Il s’infiltre partout. Un
bon coup d’aspirateur est donc nécessaire !
Problème, sous ses apparences
d’aspirateur efficace, la machine était pourtant d’une totale inefficacité envers les petits
grains de quartz. Je passais ma main en dessous du manche, l’aspiration était
quasi nulle ! Le sac était à changer, mais ici pas de nouveau sac avant les
nouvelles courses…
Je ne sais pas si je
vous ai déjà parlé de la salle commune, c’est une partie du bungalow réservée à
la détente. Elle dispose d’une connexion internet, de la télé (qui ne
fonctionne pas) et de fauteuils qui sont en réalité des lits et des transats !
=)
Cette salle est très agréable et accueillante, bien pratique
pour passer ses soirée en compagnie d’autres gens. Cependant elle ne l’est pas
que pour nous, elle l’est aussi pour toutes les petites bestioles telles que les
araignées, les papillons, les sauterelles, les lézards, et tout ce qui s’en
suit. Nous sommes habitués à cohabiter dans un même espace depuis maintenant
une semaine !
Cette petite maison du bonheur était bien sympathique jusqu’au
jour où les araignées (toute une mob !) ont commencé à se rapprocher
dangereusement de notre espace vital. Puis ce fut au tour des papillons de nous foncer dans la figure, puis aux lézards de nous regarder envoyer nos mails et aux moustiques de devenir les rois de la piqûre ! Bref ça ne pouvait plus
durer !!!
Équipées d’un autre aspirateur (réservé aux toiles d’araignée),
d’un fauteuil de bureau mobile et de volonté nous nous sommes attaquées à cette
jungle improvisée. =)
C’était un pur délire ! L’aspirateur qui avait au
départ pour vocation d’absorber les petits individus a fait une semi grève, les
araignées s’enfuyaient en courant sur les plafonds et les papillons volaient de
partout !
Au bout d’une heure d’absorption incommensurable d’espèces
en tout genre nous y sommes arrivées. Plus l’ombre d’un individu à l’horizon !
Yes !!!
Edgar nous a donné rendez-vous l’après-midi pour nourrir Céline
(nom du petit veau). Nous sommes donc parties en direction de Cattle Yard pour
tenter de la retrouver. Je dis bien « tenter » car ce fut un calvaire pour
avoir sa position étant donné que les vaches sont en semi-liberté ici ! Edgar
toujours en quad s’occupait quant à lui de ramener les taureaux dans un paddock.
A l’aide de Neige, Jen au volant, Amélie sur la remorque et
moi en passagère avant croulant sous le matériel nécessaire à nourrir le petit, nous étions prêtes à le retrouver ! Nous avons traversé plusieurs
barrières, et au bout de 20 minutes, rien, aucune trace de la mère et son veau.
Nous sommes, à plusieurs reprises revenues sur nos pas, mais impossible de les
trouver. Pas non plus de trace d’Edgar. Nous avons donc pris la décision de
rouler un peu plus loin. Nous avons ouvert une fence et traversé le fleuve
car au loin, on distinguait quelques vaches…Mais après quelques mètres dans le
fleuve nous nous sommes retrouvées plantées dans le sable ! Plus
moyen de bouger ! Nous sommes passées en quatre roues et après des
dizaines de « marche arrière-marche avant » nous avons réussi à
sortir du trou...mais pas du lit du fleuve…Jen n’a pas lâché l’accélérateur une
seconde je lui disais « tiens bon, surtout ne lâche pas ! ».
Pendant que nous galérions, Edgar équipé d’un quad passa tranquillement et sans
le moindre effort dans le sable pas encore marqué des traces de roues. Il nous a attendues
à la sortie. Nous n’étions pas dans le bon paddock il fallait faire demi-tour…Noooonnn !!!!
Bref, finalement nous avons décidé de rejoindre le chemin de
« patience » pour éviter de devoir refaire la traversée. Plus de
temps certes, mais plus sûr !
Jen a tracé sur la route et le timing fut bon car Edgar
avait trouvé les deux animaux ! Je suis montée avec lui sur le quad
équipée du biberon et de la bouilloire. J’adore le quad, c’est un moyen de transport qui vous donne une sensation de liberté et j’aime ça!
Edgar guidait la vache à la voix pour la mettre dans un
enclos (Plus facile pour savoir où elle se trouve !) et il arrivait à se
faire comprendre rien qu’à l’intonation de la voix. Impressionnant !
Edgar a isolé la vache du petit dans un endroit clos.
Il lui a attaché les
pieds à l’aide d’une corde et nous a demandé de reculer au cas où la vache
défoncerait tout ! Elle était violente, donnait des coups partout ! Une
fois immobilisée nous avons rapproché le petit pour que sa mère soit rassurée.
Edgar commença à traire la vache qui se débattait tant bien que mal. Le viel
homme restait calme, parlait doucement d’un ton rassurant et posé. Il
connait ses animaux et sait exactement quelle attitude adoptée, c’est
impressionnant à voir !
« L’homme qui murmurait à l’oreille des
vaches » !
Je trouve qu’ici en Australie ou du moins chez Edgar les
animaux ont vraiment toute son attention. Il peut leur parler pour les
rassurer, tout se fait en douceur, il ne leur crie pas dessus, il les caresse,
il leur parle. C’est très intéressant ce rapport qu’il peut avoir avec ses
bêtes alors que leur nombre avoisine tout de même les 3000 !
Nous y retournons demain pour mon plus grand bonheur !
Le soir, juste après manger Edgar nous a proposé une chasse
à l’opossum. Nous sommes sorties à l’aide d’une lampe torche et nous avons
cherché dans les arbres pendant quelques minutes, en vain.
Nous avons tout de même croisé un hérisson, d’une taille
assez importante, beaucoup plus grand que nos hérissons français ! Edgar lui parlait doucement et rigolait !
C’était une jolie rencontre et un bon moment de partage =)
See you soon !!!
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