28 juin 2014

La ville!!!

Connexion internet impossible ou très difficile depuis quelques jours. J’essaye néanmoins de poster régulièrement mes journées. 

Hier était le départ de Jen. Edgar nous a donc envoyé en ville afin de l‘accompagner jusqu’au bus. Par la même occasion il nous a chargées de faire les courses.
Avec Edgar la liste des courses est très précise. Nous devons écrire chaque aliment que nous souhaitons avec à coté leur quantité exacte. Une fois finie il la vérifie et la relie avec nous afin de valider ou non ce que nous y avons mis…

La ville, ses maisons, ses habitants, ses voitures… Retour à la civilisation… Pourtant Richmond n’est pas très grande, 600 habitants à peine. La ville ou dirons-nous le village est constitué d’une route principale où la totalité des commerces et services sont présents. Supermarché, poste, banque, restaurant…tout y est, concentré sur 400 mètres de route à peine. Vous rentrez dans Richmond, vous apercevez la fin de Richmond. Les routes sont rectilignes et se croisent perpendiculairement, tout est droit, carré. La pelouse est tondue et les fleurs sont ordonnées, placées et dominées par la main de l’Homme.


Je n’ai pas du tout aimé cette organisation, millimétrée, ne laissant aucune place à la nature. Tout y est superficiel. A Richmond, vous ne trouverez pas ces petites ruelles, sinueuses et étroites que l’on se plait à découvrir, ni même de fleurs champêtres présentes dans certaines villes françaises.
Cette organisation me fait exactement penser au film « Cars ». De même que dans le film, les gens sont absents des rues. On ne croisera sur notre chemin que des 4X4 plus ou moins imposants et seulement deux ou trois Australiens. Triste… Les gens restent chez eux et ne se baladent pas à pied.


Mais les habitants de ce village sont sympathiques. Avenants et aimables, ils sont aussi très souriants et cela donne un peu de chaleur et d’humanité à ce désert de maisons. Dans la superette tout le monde connait Edgar et ses habitudes, ici tout le monde se connait. Doute sur un produit, allez voir la vendeuse, elle vous conseillera par rapport à ce qu’il prend d’habitude. A la poste même chose, à la librairie aussi. C’est drôle !
Après avoir réalisé les tâches demandées, nous sommes allées faire un tour à la banque pour créer un compte courant. En Australie il n’y a rien de plus simple : votre passeport, votre carte d’identité, une adresse en Australie et le tour est joué. La banquière nous a tout expliqué, a été très aimable avec nous et a été d’une gentillesse impressionnante.

Vive l'ISA!!!
Il était déjà plus de quatre heures de l’après-midi lorsque nous sommes reparties. Le chemin du retour semblait interminable. Pourtant ce fut comme à l’aller : 30 km de route goudronnée et 70 km de piste environ pour plus de deux heures de trajet.  Fatiguant le voyage, certes mais d’une beauté incomparable…




Que de paysages, que d’oiseaux et de kangourous…


 Nous sommes arrivées à la ferme à la nuit tombante, Edgar content de nous retrouver nous a fait un grand sourire et chacune à notre tour avons tapé dans sa main ! =)

C’était chouette cette petite excursion en ville. On se rend compte à quel point nous sommes isolées du reste du monde, isolées des gens, de l’information…D’autant plus quand il n’y a pas internet…
Pour la première fois depuis le début j’ai réalisé que j’étais en Australie, au pays des kangourous et que j’étais loin de tout…Vraiment de tout !

Je me sens seule, perdue et triste. Triste de ne pouvoir vous faire partager ce que je ressens, triste que vous ne soyez pas à coté pour vous raconter en direct ce que je vis. Je pars courir dans le Bush, sans direction juste comme ça, juste pour m’occuper, me vider la tête et oublier la solitude.
Mais l’aventure Australienne, ses gens et ses paysages sont là en réconfort et je suis heureuse de vivre cette incroyable expérience!


A plus!!!! =)

26 juin 2014

1 fois par jour…Le Smoko !!!

Ici dans le bush Australien nous avons le droit à une pause repas très attendue dans la journée appelée le « Smoko time ».  C’est un moment à part entière très important car il permet de se rassasier et de passer un moment de convivialité. On y mange et boit ce que l’on veut, généralement du thé, du chocolat, des biscuits, des fruits… On peut le comparer à la pause de 10 heures en France.

Ainsi, chaque jour vers neuf heures, Edgar crie à tout venant: «  Smoko ! Smoko ! Smoko time !!! » et toute la troupe s’arrête de travailler pour trente minutes.
 Smoko, mot à connotation joyeuse et cosy. Facile à dire et agréable à entendre ! J’aime bien ce mot…
C’est tout naturellement que je me suis demandée ce qu’il signifiait… La réponse brève et naturelle des filles avait été :

« Smoko =  pause repas 
-Et puis ?
-Et puis c’est tout ! »

Et puis c’est tout ? !
Cette explication ne me suffisait pas, je voulais en savoir plus ! Pourquoi Smoko ??? Était-ce juste Edgar qui disait cela ? Était-ce un patois ?
Je suis allée à la source (Edgar) et j’ai eu la réponse que j’attendais.

Smoko fait partie du vocabulaire de la population du Bush. Il signifie en effet pause repas. Mais pour comprendre  d’où vient ce mot il faut remonter à quelques générations en arrière.
Le Smoko correspond en fait à l’heure du thé.  A l’époque on versait l’eau nécessaire pour le thé dans une boite de conserve que l’on mettait sur le feu afin de la faire bouillir. Feu qui émettait nécessairement de la fumée, en anglais « smoke ».
De plus, il n’était pas rare qu’une petite cigarette soit fumée entre temps  « to smoke » (=verbe fumer en anglais).

En fait, cette heure du thé était l’heure où les gens fumaient et faisait chauffer l’eau sur le feu. Voilà d’où vient le « Smoko time » !

Merci Edgar,


Sur ce bye bye à tous !!! Et vive le Smoko !!! =)

22 juin 2014

Fameux samedi! =) =) =)

Samedi jour de repos ! 

Nous en profitions pour faire le ménage à fond ! Tout d’abord dans nos chambres. Même si en apparence elles ne semblent pas sales, le sol est couvert de sable. Il s’infiltre partout. Un bon coup d’aspirateur est donc nécessaire !
Problème, sous ses apparences d’aspirateur efficace, la machine était pourtant d’une totale inefficacité envers les petits grains de quartz. Je passais ma main en dessous du manche, l’aspiration était quasi nulle ! Le sac était à changer, mais ici pas de nouveau sac avant les nouvelles courses…

Je ne sais pas si je vous ai déjà parlé de la salle commune, c’est une partie du bungalow réservée à la détente. Elle dispose d’une connexion internet, de la télé (qui ne fonctionne pas) et de fauteuils qui sont en réalité des lits et des transats ! =)
Cette salle est très agréable et accueillante, bien pratique pour passer ses soirée en compagnie d’autres gens. Cependant elle ne l’est pas que pour nous, elle l’est aussi pour toutes les petites bestioles telles que les araignées, les papillons, les sauterelles, les lézards, et tout ce qui s’en suit. Nous sommes habitués à cohabiter dans un même espace depuis maintenant une semaine !

Cette petite maison du bonheur était bien sympathique jusqu’au jour où les araignées (toute une mob !) ont commencé à se rapprocher dangereusement de notre espace vital. Puis ce fut au tour des papillons de nous foncer dans la figure, puis aux lézards de nous regarder envoyer nos mails et aux moustiques de devenir les rois de la piqûre ! Bref ça ne pouvait plus durer !!!
Équipées d’un autre aspirateur (réservé aux toiles d’araignée), d’un fauteuil de bureau mobile et de volonté nous nous sommes attaquées à cette jungle improvisée. =)

C’était un pur délire ! L’aspirateur qui avait au départ pour vocation d’absorber les petits individus a fait une semi grève, les araignées s’enfuyaient en courant sur les plafonds et les papillons volaient de partout !
Au bout d’une heure d’absorption incommensurable d’espèces en tout genre nous y sommes arrivées. Plus l’ombre d’un individu à l’horizon ! Yes !!!

Edgar nous a donné rendez-vous l’après-midi pour nourrir Céline (nom du petit veau). Nous sommes donc parties en direction de Cattle Yard pour tenter de la retrouver. Je dis bien « tenter » car ce fut un calvaire pour avoir sa position étant donné que les vaches sont en semi-liberté ici ! Edgar toujours en quad s’occupait quant à lui de ramener les taureaux dans un paddock.


A l’aide de Neige, Jen au volant, Amélie sur la remorque et moi en passagère avant croulant sous le matériel nécessaire à nourrir le petit, nous étions prêtes à le retrouver ! Nous avons traversé plusieurs barrières, et au bout de 20 minutes, rien, aucune trace de la mère et son veau. Nous sommes, à plusieurs reprises revenues sur nos pas, mais impossible de les trouver. Pas non plus de trace d’Edgar. Nous avons donc pris la décision de rouler un peu plus loin. Nous avons ouvert une fence et traversé le fleuve car au loin, on distinguait quelques vaches…Mais après quelques mètres dans le fleuve nous nous sommes retrouvées plantées dans le sable ! Plus moyen de bouger ! Nous sommes passées en quatre roues et après des dizaines de « marche arrière-marche avant » nous avons réussi à sortir du trou...mais pas du lit du fleuve…Jen n’a pas lâché l’accélérateur une seconde je lui disais « tiens bon, surtout ne lâche pas ! ». Pendant que nous galérions, Edgar équipé d’un quad passa tranquillement et sans le moindre effort dans le sable pas encore marqué des traces de roues. Il nous a attendues à la sortie. Nous n’étions pas dans le bon paddock il fallait faire demi-tour…Noooonnn !!!!
Bref, finalement nous avons décidé de rejoindre le chemin de « patience » pour éviter de devoir refaire la traversée. Plus de temps certes, mais plus sûr !
Jen a tracé sur la route et le timing fut bon car Edgar avait trouvé les deux animaux ! Je suis montée avec lui sur le quad équipée du biberon et de la bouilloire. J’adore le quad, c’est un moyen de transport qui vous donne une sensation de liberté et j’aime ça!
Edgar guidait la vache à la voix pour la mettre dans un enclos (Plus facile pour savoir où elle se trouve !) et il arrivait à se faire comprendre rien qu’à l’intonation de la voix. Impressionnant !
Edgar a isolé la vache du petit dans un endroit clos.


Il lui a attaché les pieds à l’aide d’une corde et nous a demandé de reculer au cas où la vache défoncerait tout ! Elle était violente, donnait des coups partout ! Une fois immobilisée nous avons rapproché le petit pour que sa mère soit rassurée. Edgar commença à traire la vache qui se débattait tant bien que mal. Le viel homme restait calme, parlait doucement d’un ton rassurant et posé. Il connait ses animaux et sait exactement quelle attitude adoptée, c’est impressionnant à voir ! 

« L’homme qui murmurait à l’oreille des vaches » !

Je trouve qu’ici en Australie ou du moins chez Edgar les animaux ont vraiment toute son attention. Il peut leur parler pour les rassurer, tout se fait en douceur, il ne leur crie pas dessus, il les caresse, il leur parle. C’est très intéressant ce rapport qu’il peut avoir avec ses bêtes alors que leur nombre avoisine tout de même les 3000 !
Nous y retournons demain pour mon plus grand bonheur !

Le soir, juste après manger Edgar nous a proposé une chasse à l’opossum. Nous sommes sorties à l’aide d’une lampe torche et nous avons cherché dans les arbres pendant quelques minutes, en vain.
Nous avons tout de même croisé un hérisson, d’une taille assez importante, beaucoup plus grand que nos hérissons français !  Edgar lui parlait doucement et rigolait ! C’était une jolie rencontre et un bon moment de partage =)

See you soon !!!

21 juin 2014

Action!!! =)

Aujourd’hui comme depuis quelques jours, nous faisons les Runs, ce matin ce fut « mille-mille ». J’adore ce parcours, il est très long et quand on le fait j’ai l’impression de faire un safari ! Les arbres sont d’un vert éclatant et contrastent avec le rouge des chemins et le bleu du ciel. Pour la première fois c’est moi qui ai conduit. C’était génial !!! Je trouve que l’on en profite d’autant plus quand on est au volant car on peut sentir les chemins, leur inclinaison, leurs bosses. On sent aussi le 4X4 chasser de l’arrière, pendant le temps que le véhicule dévie de la route on est concentré sur ce que l’on fait pour le remettre sur le droit chemin. Mais c’est tout de même trop drôle ! =)

Les vaches dans leur environnement naturel! =)

Juste avant de partir, nous avons fait la vérification des pneus et il s’est avéré que le pneu avant droit de Neige n’avait pas une pression très élevée. On a donc dégonflé le pneu entièrement et mis un liquide noir dedans après avoir enlevé la valve. Après ces quelques manipulations Neige était prête à faire le « mille-mille ». Edgar est quelqu’un de très calme et pédagogue, dès que nous avons des questions nous sommes sures d’avoir une réponse. De plus il connaît parfaitement son job et ses véhicules ce qui est respectable il nous dit toujours « the bette is learning by doing » et il a raison !

Après l’heure de la siesta, Edgar nous a appelées pour une tâche urgente : un petit veau est né la nuit dernière et les mamelles de sa maman étant trop grosses, il n’arrivait pas à téter… Nous avons donc préparé un biberon que nous avons nettoyé puis stérilisé à l’eau bouillante. Nous sommes parties en 4X4. Nous avons suivis Edgar parti en Quad devant nous. Arrivés sur place nous nous sommes répartis en deux groupes pour isoler le veau de la mère. Elle était agressive, on pouvait le voir grâce à son souffle qui était devenu assez fort, de plus elle grattait du pied… Edgar qui suivait la vache en quad a tout d’un coup sauté de celui-ci et a attrapé le veau par les pattes (magnifique cascade, je regrette de ne pas l’avoir prise en vidéo pour vous la montrer !). La mère s’est retournée contre nous et a commencé à nous charger, nous nous sommes mises derrière Edgar couché par terre avec le veau. La vache faisait un bruit impressionnant. Et elle courrait dangereusement vers Edgar qui n’a pas bougé d’un poil. Il mettait tranquillement  un collier au petit. Je ne sais pas comment il a réussit à garder son plus grand calme à ce moment. Il a eu raison, étant derrière le petit et la mère ne pouvait pas risquer de lui faire mal… Nous avons tiré le veau de l’autre côté d’une barrière de manière à ce que la vache ne nous attaque pas ! Edgar est reparti chercher le biberon resté sur le quad. J’ai pu lui donner à boire. Au départ il ne voulait pas se lever, il était paniqué. Pendant le stage agricole de première année, Damien m’avait appris comment rassurer les petits veaux et leur donner à boire et bien je l’en remercie ! J’ai donc mis mes doigts dans sa bouche pour faciliter la succion. Ça a tout de suite été beaucoup mieux ! Nous lui avons donné à boire et l’avons relâché avec sa maman par la suite.

A part ça, pendant que les deux autres filles préparaient à manger, Edgar m’a prise avec lui pour faire de la mécanique et de la réparation de bins. Trop bien !!! Je me suis éclatée à percer les trous, à plier les tôles de fer, visser, taper…. 

Une partie du shed d'Edgar =)
Seul hic il y avait des moustiques partout autour de moi. J’étais rouge de boutons !!! Edgar qui a vu cela est parti me chercher un spray anti moustique J ça a été radical ! Merci Edgar !!!

Le spray miraculeux d'Edgar! =)
De retour dans ma chambre j’avais les mains et la figure toutes noires d’huile et de   et le corps piqué par les moustiques ! Je vous laisse imaginer mon état, c’était assez drôle à voir !


A plus tard dans le bush Australien! 
Merci pour vos messages! =)

19 juin 2014

Good morning !!!!

Ce matin c’est avec joie que je découvre dans le placard des céréales au riz soufflet ! Je me suis régalée et je remercie Edgar de les avoir achetées !!!!
A ma grande joie, Edgar m’a demandé d’aider les filles pour le Run, trop bien !!! Je suis ravie de les accompagner.
Toujours le même émerveillement devant cette nature et ses couleurs qui font rêver.

Pendant ce temps ce temps Edgar accompagnait Céline à Richmond pour qu’elle prenne le bus, direction l'aéroport pour la Thaïlande. La voilà partie. Beaucoup de chance de l’avoir rencontrée et d’avoir pu croiser sa route.
Céline a été une excellente formatrice. Elle est patiente, à l’écoute et très pédagogue. D’ailleurs parlons un peu d’elle. Cette jeune femme possède un parcours atypique : elle a fait des études de cinéma, a travaillé dans la restauration et a décidé il y a quelques temps de faire un tour du monde. Elle aime la photo et a réalisé des clichés magnifiques non seulement de la station Mount Norman mais aussi des endroits où elle a pointée le bout de son nez (celineuhl.wix.com). Elle aimerait réaliser une expo photos de ses voyages à son retour. Si ça intéresse quelqu’un ! ;)
 Chez elle, beaucoup de tâches se font à l’intuition. On essaye, on retente, on clique sur un bouton on revient sur un autre… et au final ça marche : c’est une magicienne ! De plus elle a réussi à adopter une manière de travailler remarquable et une organisation exemplaire, je trouve.  En effet, le bureau aujourd’hui rangé et organisé ne l’était pas il y a quelques mois avant qu’elle n’arrive. L’ancienne responsable du bureau était un peu perdue et tout allait dans tous les sens… Céline a tout reclassé, rattrapé les factures en retard, remis à jour les comptes et appris à utiliser les logiciels qui ne sont pas faciles à comprendre, je peux vous l’assurer (surtout que personne n’était là pour lui apprendre !)… C’est également elle qui est à l’origine du logo de l’entreprise !
Bon voyage Céline !

De notre côté, après avoir nourri les bêtes nous sommes revenues à Mount Norman pour manger. Mais nous nous sommes vite aperçues que le générateur (qui fait d’habitude un bruit monstre) ne fonctionnait pas ! Et générateur qui ne fonctionne pas= pas d’électricité ! Or Edgar n’étais pas là ! Pas moyen de le joindre car il n’y a pas de réseau et internet ne fonctionnait pas.
Nous avons cherché pendant près d’une demi-heure comment le remettre en route ! Heureusement après de multiples tentatives le courant est revenu grâce à Jen ! =)
Nous avons donc pu nous faire à manger et avoir internet !

Pendant notre siesta (pause pendant les heures chaudes) un camion a débarqué en faisant un bruit monstre !



Je suis allée voir. J’avais l’impression d’être aux USA. C’était un énorme camion de couleur jaune équipé d’une citerne d’une longueur d’environ 10 mètres. Il venait livrer le gasoil. Bref ce n’est pas tous les jours que l’on voit ce genre d’engin ! Ce camion m’intriguait, du coup je suis allée le voir de plus près et j’ai parlé avec le chauffeur. Il était souriant et bien sympa ! Je lui ai demandé si je pouvais rentrer à l’intérieur et il a accepté !!!Il m’a même autorisé à prendre quelques photos de la cabine… Trop fort ! L’intérieur est immense (pour un camion), il y a un petit frigo un lit deux places et la place chauffeur est super confortable (heureusement d’ailleurs)!


Ce camion était âgé d’un an à peine et il avait parcouru près de 100 000 km, il parcourt tous les petits chemins d’Australie pour livrer les farmers perdus dans le Bush. Le chauffeur, prénommé Nick, connaît de ce fait une bonne partie des agriculteurs du Bush. Une bonne rencontre !

Je ne vais pas tarder à aller me coucher, la nuit en Australie et plus particulièrement dans le bush Australien est étoilée et donc extrêmement claire, c’est très beau ! =)

Depuis mon arrivée ici, le soir j’entends des bruits, comme si quelqu’un marchait sur le toit. J’ai appris qu’il s’agissait en fait d’un opossum, un petit animal qui sort le soir et qui vient faire un capharnaüm monstre ! Parfois, disait Jen, Edgar retrouve toute sa poubelle par terre à cause de lui !


Sur ce bonne journée pour vous en France !!!

18 juin 2014

Deuxième jour... :)

Vous ai-je un jour parlé du générateur ? Ce truc fait un bruit monstre le matin au réveil et nous poursuit jusqu’au couché à 9 heures. A cause de lui, réveil en sursaut le matin et coucher tôt le soir ! Le matin j’y ai trouvé un avantage : c’est un réveil tonique qui vous fait sortir du lit en moins de deux ! Vous êtes réveillé je peux vous l’assurer ! 

Aujourd’hui comme hier, c’est travaux en pleine nature ! Ce matin nous nous occupons du run « Mil mil ». C’est le plus long des parcours, il nous prendra toute la matinée ! Mais à défaut d’être long, ce run est superbe. A contrario de mes débuts en Australie où je ne voyais que des plaines, ce parcours est vallonné et ses chemins sont remplis de bosses en tout genre (pas génial pour le 4X4 mais qu’est-ce que je m’amuse !!!).  J’ai fait une partie de la route sur la remorque, c’était démentiel !!! On se sent bien, les cheveux au vent… Je vous rassure tout de suite nous n’allions pas à des allures folles ! ;)


Le temps est un peu plus nuageux qu’hier mais ce n’est pas plus mal car ma peau a souffert avec les coups de soleil de la journée précédente.
Milieu de matinée : Smoko. Comme ce que nous faisons n’est pas de tout repos nous nous posons 15 minutes vers 10 heures. Cela nous fait du bien, c’est reposant…Autour de nous, les bêtes nous regardent et viennent nous sentir.



Cette après-midi, j’ai enfin commencé à apprendre la comptabilité. De deux à quatre heures, Céline m’a montré en quoi consistait le job du bureau : bourrage de crâne ou comment apprendre un maximum de choses en un minimum de temps le tout en Anglais! =D  Je serai en charge du courrier, des factures (que je devrai payer, trier, ranger…) des fiches de paye des employés, de la banque avec la gestion de ses comptes, et puis c’était inévitable de la comptabilité (Ma prof de compta sera contente, ce sera la plus grande partie de mon travail !). Pour ce faire je dois utiliser le site de la banque WP ainsi qu’un logiciel de compta (Xero). Céline a commencé à m’expliquer quelques bases du logiciel appelé Xero et qui pour l’instant m’est un peu compliqué !! Je lui ai demandé qu’elle me l’explique en Anglais, cela me facilitera la tâche, je pense. Si Edgar me demande quelque chose à faire je connaîtrai un minimum de vocabulaire ! =) Mise à part ce logiciel, auquel pour l’instant je ne comprends pas grand-chose (mais qui deviendra mon meilleur ami d’ici peu-du moins je l’espère !- et qui n’aura plus de secret pour moi),  je dois me servir d’un clavier de type Qwerty ! Quelle horreur !!!Je me trompe toujours de lettre mais je sais qu’avec un peu d’entrainement ça ira très bien ! En tout cas c’était génial, j’ai appris plein de trucs trop cool sur les banques, la gestion de données et je me suis remise à la compta ! =) On continuera demain ! Dernier jour avant que notre chère Céline parte…I’m so sad ! :’(

A très vite dans le bush Australien !!!

17 juin 2014

Premier jour de boulot! =)

Aujourd’hui a été une journée riche en apprentissage. En effet ce fut ma première journée de boulot au cœur du bush Australien. Ici en Australie, ou du moins chez Edgar, la manière de travailler est totalement différente de celle que nous connaissons en France. Le bétail est libre de ces mouvements, c’est un élevage extensif. 
Chaque jour, c’est aux ouvriers de nourrir les 3000 bêtes présentes sur la propriété.  Il existe près de 7 routes différentes appelées «Runs ». Ce sont des parcours constitués de points à aller vérifier tous les deux jours environ.  Ces points sont constitués de « trough » (abreuvoir) et de « bin » (mangeoire) importants pour la survie des bêtes. C’est à ces différents points qu’elles viennent s’approvisionner en eau et en nourriture. L’eau provient directement des profondeurs de « Mount Norman », elle est  ramenée à la surface grâce à des énormes pompes et stockée dans de grands tanks. Ceux-ci approvisionnent les « troughs ». Tout cela est possible grâce à des « generators » qui doivent être surveillés chaque jour au niveau de d’huile, de l’eau et de l’essence.
Jen me prends avec elle pour les explications liées aux travaux nécessaires à réaliser chaque jour sur l’exploitation. Au vue de la taille de l’exploitation, on se déplace en 4X4. Ce sont des Pickup; cela permet d’une part de pourvoir charger les palettes de nourriture facilement, d’autre part d’accéder rapidement à toutes les affaires présentes à l’arrière (Énorme gain de temps !) telles que les sacs de nourritures, la caisse à outils, le pneu de secours....  Et puis,  toutes les routes sont en fait de longs chemins de terre et de sable qui nécessitent l’utilisation des quatre roues. =)



Aujourd’hui nous sommes chargées de deux sites : Patience (le plus long que nous ferons le matin) et Rock Spear (que nous ferons l’après-midi).
Nous checkons le niveau d’huile, verifions le gonflage des pneus, remettons de l’essence dans le 4X4 (qui possède un double réservoir au cas où !), chargeons les sacs de nourriture à l’aide d’un trans-palette et  les immobilisons à l’aide d’une sangle à cliquet (tout me parait naturel, merci papa !! ;)). Nous voilà parties.

Au cours  du trajet, je me concentre pour retenir le parcours. Les chemins se croisent et se recroisent…Ils sont tous quasiment similaires. Heureusement des panneaux sont là de temps en temps pour nous indiquer le chemin. Ouffff !!! Des cartes ont, de même, été réalisées pour se repérer.

A chaque point, répétition des mêmes gestes : on ouvre les barrières, vérifions le niveau d’eau dans les troughs et marquons le pourcentage de remplissage de celles-ci. Puis nous allons aux bins et ouvrons un sac de nourriture. Tout ce que nous faisons est soigneusement répertorié dans un classeur destiné à Edgar.

C’est indéniable, l’Australie offre des paysages à couper le souffle. Même si tous les chemins se ressemblent ils ont chacun leur particularité. La terre peut être de différentes nuances de rouge, les arbres plus ou moins clairsemés…Parfois nous retrouvons d’anciens troughs cachés dans la forêt, on s’y aventure, les branches tombées à terre craquent, le chemin devient inaccessible pour le véhicule… C’est beau cette nature sauvage ! 
En fin d’après- midi lorsque le soleil se couche, la lumière change et devient douce et chaleureuse. Les animaux sortent : on peut y croiser des kangourous, des sangliers, des oiseaux multicolores… C’est un magnifique spectacle qui s’offre à nous…Je savoure l’instant ! Ici, la vie se vit au rythme imposé par la nature et c’est très bien comme ça !



Nous rentrons à la ferme. Céline m’apprends que dès son départ (c’est-à-dire après demain) c’est moi qui prendrai les rennes du bureau. Au programme : comptabilité, facture, appels, e-mails, réalisation de cartes et j’en passe ! Elle commencera à me former demain. J’appréhende un peu, mais je suis ravie de savoir que je ais apprendre de nouvelles choses. De plus cela me permettra d’en savoir un peu plus sur le fonctionnement de l’exploitation !

Ce soir au menu " a Bush meal" comme dit Edgar: pommes de terre, oignons, carottes et bœuf ! Edgar ne veut pas couper les légumes dans la grande marmite...On attendra longtemps avant de se mettre à table... =) Une chose est sûre, c'était délicieux !!!

A demain !!! =)

15 juin 2014

Un super weekend! =)

La cloche sonne…une fois, deux fois…Céline et Jen sortent de leurs chambres. Elles m’expliquent : « C’est Edgar qui nous a préparé à manger ! » Wahooo !!! Génial, je ne m’y attendais pas.
On arrive dans la cuisine, ça sent extrêmement bon…Au menu hier soir, steak haché-pommes de terre avec en accompagnement du riz ! Miammmm !!! On partage un bon repas, on discute, on rigole. Edgar veut que je lui redonne mon CV car sa messagerie est bloquée. « Tomorow please ! » me dit-il de sa voix roque et rassurante.
En fond, de la musique country arrive dans nos oreilles. C'est agréable, je me croirais dans un film. Le son provient de l’IPod que les filles ont offert à Edgar. Moderne le Farmer ! Edgar fêtera ses 66 ans le 15 Août. Les filles le taquinent. Il rigole.  C’est une bonne soirée qui commence.  =) Vers 20 h, on fait la vaisselle, Edgar reste assis. Je lui pose des questions sur sa manière de travailler, sur son élevage. Ça m’intéresse énormément. Le système est très différent du modèle français. Le vieil homme est très ouvert, content de pourvoir parler de son job qui le passionne. Edgar envoie ses vaches par bateau en Indochine, généralement elles sont stressées par le voyage car elles n’ont pas l’habitude d’être dans un milieu clos serrées comme des endives cultivées hors sol.

Une partie de la ferme! :) Sous le beau soleil Australien!!!

Ici c’est un élevage extensif pour : 3000 bêtes pour 54 000 hectares, des chiffres qui font tourner la tête en France. Et encore il possède une autre ferme de 48 000 hectares!!! Immense!! Après ses nombreuses explications nous partons nous coucher, « Good night Edgar, see you tomorow ! »

Contrairement à la nuit dernière il y avait moins de vent et l’ambiance environnante était extrêmement calme. Je n’ai eu aucun mal à m’endormir.
La nuit a été fraîche cependant, couverte d’un duvet et de plusieurs couvertures, je sentais le froid transpercer ma peau. Ici il est impossible de fermer les fenêtres puisque c’est une moustiquaire qui fait office de fermeture. J’ai accroché un bout de drap au-dessus de celle-ci pour stopper le vent.

Ce matin, nous sommes Dimanche, encore une journée de repos. Je me lève vers 6 heures. Le froid me cloue au lit, j’émerge. Puis rapidement l’atmosphère se réchauffe. Le soleil apparaît. J’écoute un peu de musique histoire de bien commencer la journée (merci Chris !).
Une nouvelle journée commence, ravie de la vivre ! Ce matin nous avons fait une lessive et plié le linge étendu dehors. Il est tellement sale que les tâches restent incrustées après plusieurs lavages. Ça me fait rire ! La lessive se fait dans une grosse machine située dehors sous un pré haut fabriqué main. C’est très agréable de pouvoir être dehors.

Le soleil tape mais il y a une légère brise qui fait du bien.  Je vais me promener. Je décide d’aller vers le Sud. Un long chemin passe entre les arbres. Je rencontre des oiseaux de toutes sortes, des buffles, des kangourous, j’ai l’impression d’être dans un autre monde !

Le fleuve est asséché...
Les filles ont préparé un menu Thaïlandais pour le midi, odeurs alléchantes.  Je les aide. On partage un bon moment. Pour le dessert crumble aux pommes. On revisite les classiques, on rajoute ce que l’on a sous la main : des amandes, du flocon d’avoine, des raisins secs…C’est coloré !
 Faute de pouvoir y goûter je savoure le bruit de la cuillère qui transperce la surface légèrement dorée. Les papilles frétillent. Edgar trouve cela bon, il ne le dit pas mais son sourire traduit sa satisfaction. Discrètement, il repartira travailler avant la fin du repas. Edgar sépare bien le boulot de la maison, on ne parle pas boulot chez lui quand c’est jour de repos.

La cuisine =)
Ce soir un coucher de soleil magnifique ! Rouge, jaune, bleu sont les couleurs que j’aperçois au loin, le voyage c’est fantastique ! J’aimerai que vous soyez là pour admirer cette vue et ces nuances de couleurs  à couper le souffle.

Tout le monde se couche tôt car demain on bosse ! Il faut être en forme ! =)

Mon prochain article se fera en fin de semaine car je n’aurai pas accès à internet  (Ah les joies du Bush Australien !!!).
Au fait désolée pour la qualité des photos qui se réduit au fur et à mesure (en même temps je trouve ça plutôt sympa cette effet peinture pointillisme!) ;)


Bonne journée !

14 juin 2014

Ces premiers jours ont été riches en émotions et en activités. Pour l'instant tout se passe bien dans le bush Australien. Le bush est réputé pour son soleil, cette région est d'ailleurs appelée "The sunshine state". Mais ce n'est pas toujours le cas.
Hier soir couché difficile, il y avait beaucoup de vent, de la pluie, et plein de bruit dans la forêt, les portes claquaient, ça me faisait un peu peur j’avoue. C’est sûr, ce n’est pas le confort de la maison ! Mais on s’y fait.
Ce matin petit dej’ copieux ! Je me suis régalée ! Au menu des amandes, des noix, des cacahuètes… Des raisins secs, des groseilles, des framboises, des pommes et j’en passe ! Les 2 françaises cuisinent des pains de cakes, ça sent bon ! Je savoure l’odeur =)
Edgar se régale également, notre employeur est super sympa, il mange avec nous, discute...Très différent de la France.

Étagères de nourriture =) Miam!!!
Au programme d’aujourd’hui: repos et écriture. La connexion internet quelle galère ! Là je ne travaille pas, donc j’ai le temps. Mais la semaine prochaine je crois que le nombre d’articles va se réduire…
La connexion est à peu près bonne de 11 heures du soir (heure à laquelle le générateur est éteint et à laquelle généralement je dors) à 11 heures du matin (heure à laquelle je bosse). Donc ce sera le weekend. Pour vous donner un ordre d’idée je mets 5 à 10 minutes pour télécharger une simple photo au format GIF. Je ne vous explique pas la galère ! Alors souvent, je cours autour de la ferme le temps du téléchargement, c’est très drôle à voir et à faire!


Pièce d'où je vous écris! =)
Ici la nature sent bon le sud, ça sent la Corse, le maquis… J’aime ça! 
Je décide de partir à la découverte des alentours, je marche, je cours, je m'arrête, j'observe, je sens. Je prends mon temps. C'est agréable d'être seule parfois...Se retrouver...On ne pense qu'à ce qui se trouve dans notre esprit, rien d'autre...
Regarder le paysage, écouter les bruits des animaux, des feuilles dans les arbres, ça fait un bien fou ! Mes proches me manquent. La nature me permet de retrouver les sensations et les bruits que l'on peut trouver en France, ça me rassure.

«  Le voyage est comme une porte par où l’on sort de la réalité comme pour pénétrer dans une réalité inexplorée qui semble un rêve.»  Guy de Maupassant 

A très très vite!

13 juin 2014

Arrivée à destination !!!! =)

Après 17 heures de bus, des rencontres avec d’une part le chauffeur de bus (trop drôle) et d’autre part des voyageurs qui m’ont apportée de bonnes adresses pour mon Road Trip (les voyages en Bus ont du bon ! ;)), nous arrivons à Richmond !

Attente du bus.



A partir de là buffles et kangourous se côtoient. Le Mitsubishi (cousin de Mimi, n’est-ce pas Baptiste ;) !) zigzague entre eux et traverse le fleuve assoiffé. Il n’y a que pendant la saison des pluies qu’il est rempli nous informent les filles.



Chaleur lourde et étouffante.
Ah le Bush Australien! Niveau paysage ça ressemble à ça :


 La ferme est perdue au milieu de rien. Des herbes et des arbres à perte de vue. Nous avons été récupérées par deux filles françaises: Céline et Jen de son vrai nom Jenifer (mais elle déteste qu’on l’appelle comme ça !) respectivement 27 et 32 ans. Les deux filles sont venues nous chercher hier à Richmont vers 15 h 30. Céline conduit, Jen place passager nous accueille généreusement : « Bienvenues les filles, ravies de vous rencontrer ! Vous verrez vous avez de la chance de travailler ici ! ».


Panneau du mont Norman :)

Et nous voici parties pour deux heures de routes dans la pampa Australienne. Peu à peu les maisons et le macadam disparaissent pour laisser place à une terre battue rouge (couleur de la terre de Roland Garros ;)) et orangée. Les arbres et les herbes recouvrent les plaines. Elles sont sèches et quelques arbres sont brûlés. La chaleur certainement… Sur notre chemin des kangourous passent, il faut faire attention à eux nous préviennent les filles. Chacune d’entre elle en ont déjà renversé un. Une « sale expérience » selon elles. Adorables, gentilles elles nous ont raconté toutes leurs aventures et le fonctionnement de l'exploitation au cours de la route. Une musique country résonne dans la voiture : nous sommes bel et bien en Australie. Un panneau perdu au milieu de rien apparaît : « Norman Mount », c’est ici que commence l’exploitation. 


Après une route pleine de bosses et de poussière nous voilà arrivées.

Présentation des chambres. Je prends la plus petite, plus cosy. Elles sont chacune équipées d’un lit, d’une table de chevet et d’une armoire. Minimum syndical.


Ma petite chambre! =)
Puis présentation de la maison d’Edgar. Typiquement la vraie bonne ferme Australienne et tout ce que cela implique. Des miettes partout sur la table, des araignées dans tous les recoins de la maison, un nid de guêpe accroché à la fenêtre de la cuisine. Edgar notre employeur, ne dors pas dans sa chambre mais dans un lit dans la salle à manger, assez rigolo sa façon de vivre !

Nous mangeons. Moi qui suis intolérante au gluten, aux œufs, au lait et à l’orange je ne savais pas ce qui m’attendait. J’en parle aux filles. Pas de soucis. L’Australie est le pays par excellence du « no Gluten », « tu en trouves partout » me certifie-t-elle. Dans les placards, pâtes de farine de riz, riz, plein de légumes et de fruits, lait de coco!!! Sur tous les paquets il y a la présence sur les fiches nutritives de la mention gluten et de la dose dessus! Parfait. En plus de ça Edgar ne fait pas les courses, il laisse faire les Backpakers. Formidable !!! Je ne m'attendais pas à ce que ce soit 

Le soir rencontre avec le fameux Edgar. Homme simple, barbu, très souriant. Il nous donne notre weekend. Parfait !
Brossage de dents à la lampe! Expérience à réaliser absolument!

Venons-en à la connexion internet. Elle est tout simplement…pourrie ! Très très longue, ouvrir une page prend 5 minutes et encore ! Pour télécharger les photos d’hier je ne vous explique pas. La patience est de rigueur ! =)
De plus nous avons un câble pour nous quatre. On se répartie le temps.
Edgar ferme l’électricité à 21 heures pile, pas une minute de plus ou de moins (le générateur fonctionne au fuel et ça consomme !)
Cela implique une certaine organisation pour d’une part internet mais aussi pour se brosser les dents !
Ce soir nous nous les sommes brossées à la lampe ! Trop démentiel !!! Au milieu des araignées, des moustiques et des papillons c’est lavage collectif !!

Je suis heureuse d'être arrivée ici, dans ce désert paumé et atypique. J'ai hâte de savoir la suite!

Je vais me coucher !


A très vite!!!!

Here we are in Australia !!!

Hello everybody !

Après quelques 4 heures d’attente à Hong Kong nous avons pris l’avion en direction de Cairns. En rentrant nous sommes passées par le devant de l’avion, nous avons donc eu le plaisir de traverser les premières classes. Le confort n’est pas du tout le même : grands fauteuils, accoudoirs, musiques calme et…ça sentait bon le parfum ! Une évolution s’est vite fait ressentir: au plus nous nous enfoncions dans l’avion au plus les places était petites et serrées. De plus, l’odeur devenait insoutenable! Une odeur de pieds et transpiration mélangée à d’autres que je ne saurais décrire…Mais au bout de quelques heures, notre nez s’habituait, incroyable mais vrai ! Point positif tout de même pour ce vol, les fauteuils étaient beaucoup plus confortables : on pouvait s’allonger et étendre nos jambes devant nous. Cela nous a permis de mieux dormir qu’au premier trajet Paris-Hong Kong. Les toilettes également étaient plus propres, nos pieds ne jonchaient pas dans l’urine et ils étaient régulièrement lavés, ce qui était un peu plus agréable.
Quelques turbulences ont perturbé le trajet, mais dans l’ensemble tout s’est parfaitement bien déroulé.
4h30 heure locale (20 heures en France) nous arrivons en Australie! C’est parti pour 5 mois de Rupture…enfin !

La nuit a été courte, nous sommes totalement déphasées avec la réalité et l’heure. Nous récupérons nos bagages. Je reconnais le mien au badge de la « ligue des optimistes »,  le petit sourire rose a résisté au voyage ! =)

En Australie, les contrôles à la sortie de l’avion sont beaucoup plus importants par rapport à la France ou la Chine. Trois portails de sécurité à passer en tout nous attendent.


Dans la queue nous retrouvons une Allemande qui nous avait demandé quelques infos à Hong Kong. Nous sommes également entourées d’Indiens et de Chinois. Les gens nous regardent attentivement. Nous ne savons pas ce qui cloche…
Premier palier de sécurité passé, ouf ! Deuxième pareil, juste quelques questions à propos de ce que nous transportons… Au troisième portail, ça se complique. Une longue file nous attend, les douaniers sont beaucoup plus méfiants et méticuleux, ça ne rigole pas… Après le passage des bagages sous le portique les voyageurs sont arrêtés et ont leur demande de vider en totalité leurs sacs de voyage. C’est long. On se demande si nous subirons le même sort. On espère que non ! Nos sacs sont lourds et remplis à bloc.

Une femme de la sécurité nous regarde attentivement, nous demande de positionner nos sacs sur le tapis ainsi que notre passeport.  Au final, elle nous décroche un grand sourire et nous laisse passer en nous souhaitant bon voyage ! Incroyable !!! Nous sommes heureuses de repartir et compatissons pour tous ces gens restés là-bas. C’est étonnant de voir que la méfiance des douaniers varie selon les origines des personnes.

Nous décidons Amélie et moi de rester dans l’aéroport jusqu’à ce que le jour se lève. Plus sûr. On en profite pour se laver, se brosser les dents et…dormir !




Amélie est restée coincée dans la douche, elle n'arrivait plus à ouvrir la porte!!! Quel bon commencement!!! =)
Sur place nous faisons la connaissance de deux Anglais, nous avons du mal à nous comprendre mais quelques gestes suffisent pour que ça aille mieux!



Sorties de l'aéroport il nous faut trouver un bus pour rejoindre Cairns centre. Nous demandons à quatre personnes différentes qui nous donnent...quatre prix différents! Finalement nous sympathisons avec un chauffeur de bus qui nous trouve une offre bon marché et sure. Il nous conduit jusqu'à la ligne. Parfait!


Nous sommes épuisées à cause du décalage horaire! Arrivées à Cairns nous réservons directement nos billets pour aller à Richmont, tout ce que nous avions vu sur internet à propos des bus se confirme, ce qui est plutôt bien pour nous !150 $ pour le trajet Cairns-Richmond avec un changement à Townsville le départ se fait à minuit.

Nous sommes ravie de découvrir la ville réputée pour ses lagons bleus turquoises et sa mer transparente.  =) Mais ce que nous trouvons là bas n'a rien à voir! Mer marron, l'eau est sale et pleine de détritus. En plus il pleut!Nous faisons le bord de mer, nous mangeons. Pas très beau Cairns...

Je dois absolument trouver un adaptateur pour pourvoir brancher mon ordi. J’ai totalement omis d’en prendre un en France. Après une bonne demi-heure de marche nous trouvons un magasin qui en vend, parfait !

Nous revenons sur l’esplanade de Cairns et cherchons désespérément un lieu pour rester en sécurité jusqu’à ce que le bus arrive. Nous demandons des infos aux Australiens sur les Mac Do à proximité (ils sont selon nous une bonne solution car proposent la Wee fi et sont (en France) réputés pour être ouverts tard !). 
Très sympa les Australiens, ils n’hésitent pas à nous aider. Plusieurs adresses nous sont données mais soit ce ne sont pas les bonnes, soit le Mac Do en question est en travaux.


Ça fait déjà plusieurs heures que nous marchons et nous n’en pouvons plus ! Nous avons beaucoup marché.Trop marché...Entre la recherche d'un lieu où manger et d'un centre commercial pour m'acheter un adaptateur, on n'en peut plus. Les épaules cisaillées par le poids des sacs, affamées...Épuisées...
Nous décidons de revenir sur nos pas pour retrouver l'endroit où nous avions mangé un bout le midi. Nous nous reposons, nous dormons...

Vers 17 h on émerge et on a faim. Problème : toujours pas de Mac Do… Une famille Australienne s’est assise à proximité, ça tombe bien ils ont entre leurs mains des frites et des hamburgers de la fameuse enseigne ! Enfin des gens qui sauront nous renseigner !!!
Faux espoir ! Lorsque nous leur posons la question ils sont amusés : « Shops and restaurants in general close at 4 or 5 o’clock ! » Quoi?????Noooooonnnnnn !!!!!! En effet, ici les magasins et restos ferment très tôt et cela n’est pas habituel pour nous, français. Sur notre montre les aiguilles indiquent déjà 17 h 45. Que faire ? Ils nous conseillent les «Night Markets ». Ce sont des restaurants pas chers qui ouvrent assez tard. Parfait ! Nous les remercions, dialoguons avec eux pendant quelques minutes et échangeons sur notre vision de la vie et des espaces qui nous entourent. Très enrichissant !



Arrivées dans ces fameux « Night Markets » nous sommes contentes. Les prix sont en effet abordables et un grand choix de nourriture : poulet, poisson, steak, riz, pâtes, légumes… Il est 18 h, le bus est à minuit : encore quelques heures d’attente…


A plus tard pour le trajet en bus et l'arrivée dans la ferme!!! Absolument génial vous verrez ;)