Le 21 Octobre je rejoins Cairns, ville finale de mon Road
Trip et de mon immense voyage à travers l’Australie.
Cairns malgré une situation géographique rêvée, n’est pas
aussi chaleureuse et belle que ne l’ont
été Sydney ou Melbourne.
Le temps est pluvieux et chaud, beaucoup de personnes trainent
dans les rues le soir et une grande partie de la population ne vous dit pas
bonjour. Cependant cette ville n’est pour moi qu’un lieu de passage puisque
arrivée le matin je repars le lendemain et cette fois ci direction la France !
J’ai tout de même eu le temps d’aller marcher dans la forêt composée
d’arbres immenses et d’une faune luxuriante, c’était plutôt chouette !
22 Octobre. Dans l’aéroport, je ne me rends pas bien compte
de ce qui m’arrive : je suis dans l’action et pour moi prendre ce moyen de
transport en Australie est devenu presque banal. Je n’arrive pas à comprendre que ce rêve
éveillé de cinq mois est fini…
5 mois où je
n’ai pas arrêté de m’émerveiller de chaque chose vue, de chaque personne rencontrée, chaque moment vécu, de chaque chose apprise… 5 mois d’une aventure
humaine inoubliable, de rencontres, de joie...
En déposant
pour la première fois le pied en Australie, je n’aurais jamais pensé, à quel
point chaque moment allait être intense
et beau.
Oui, dans
cet avion qui part pour Paris je ne me rends pas bien compte de ce qui arrive…
Ce n’est que
lorsque je débarque en France que je réalise. La mal-politesse des gens, mon
envie de dire aux policiers : « Hi how are you going ? » et
à à tous ces gens : souriez, vous êtes en vie! Les paroles qui sortent de ma bouche sont intuitivement
prononcées en Anglais : un homme me rappelle à l’ordre : « on est
en France ici Madame !
- Oups I’m
sorry, heu excusez-moi je suis désolée… »
Un moment d’adaptation
est nécessaire.
Cette déception à l’arrivée, ce retour à la réalité soudaine
me donne le blues, le blues de l’arrivée, le blues de me dire que cette
aventure est finie… Quoi ? que dis-je ? Non ce n’est pas possible….
Et bien si Fanny, ton aventure sur le sol Australien est
terminée. Fini les longues étendues de sable, fini ce sol rouge ocre, fini les
kangourous et les vaches.
Heureusement
la vue de ma famille me réjouis et voir
leurs sourires, les serrer dans mes bras me redonne du baume au cœur. Je sais pourquoi je suis rentrée.
Le doute du
retour, ma déception et mon envie de repartir sont loins dernière moi. Les
retrouvailles font du bien !
Et je vois maintenant devant moi tous les
projets qui m’attendent et que j'ai hâte de réaliser !
« On peut fermer les yeux sur la réalité mais
pas sur ses souvenirs. »
Stanislaw Lec
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